Les Editions Toute Latitude ont le plaisir de vous proposer le nouveau livre de Simon Worou : un recueil de témoignages sensibles et émouvants sur "Nos 1001 façons de vivre"...
Après son témoignage autobiographique, Enfant du Togo, Maire en Aveyron (nouvelle édition augmentée, octobre 2024), Simon Worou nous amène à la rencontre d'un proche, d'un ami d'ami, d'une rencontre de hasard. Chaque témoignage est un pan de vie, et un univers de possibles, qui s'ouvre sous nos yeux. A découvrir absolument !
Rencontres et confidences, de Simon WOROU
Format : 11x21 cm - 112 pages - novembre 2024 - 14 Euros TTC
Marquayrol, les jardins d'Henri Martin, et la passion de Jean-Pierre Alaux pour les jardins du peintre lauréats du Loto du Patrimoine et de la mission Stéphane Bern...
L'occasion aussi de s'attarder sur les délicieuses spécialités culinaires du Lot autour de la truffe et de la mique (vous connaissiez ?) et de découvrir ce beau département, à commencer par son village d'Albas-la-Jolie !
Jean-Pierre ALAUX, du « Sang de la vigne », aux « Séraphin Cantarel »
Jean-Pierre ALAUX, écrivain et homme de médias, est né le 6 septembre 1955 à Cahors.
Auteur de biographies (Romain Mesnil, Albert Delègue, David Labarre) de livres sur la mer, la gastronomie et deMarquayrol, les jardins d'Henri Martin (Éditions Toute Latitude, 2022), Jean-Pierre Alaux est surtout romancier, père de la série « Le Sang de la vigne » (Fayard) adaptée sur France 3 avec Pierre Arditi dans le rôle du fameux œnologue-enquêteur.
« Le Sang de la vigne », qui nous emmène à la découverte de tous les vignobles français, est l’occasion pour Jean-Pierre Alaux et son coauteur Noël Balen de faire se rejoindre leurs passions de l’enquête, des grands vins et du patrimoine. Plaisir partagé par les lecteurs et les téléspectateurs puisqu’au-delà des centaines de milliers d’exemplaires vendus, les 25 épisodes diffusés sur France 3 ont réuni chacun entre 3 et 5 millions de téléspectateurs !
Jean-Pierre Alaux renoue avec ses passions de l’enquête et du patrimoine au travers de la série des « Séraphin Cantarel », le Conservateur en Chef des Musées et Monuments français, personnage principal et récurrent dont les enquêtes prennent pour décor le monde de l’art, les musées, monuments et autres lieux prestigieux de France dans les années 1970.
Toulouse-Lautrec en rit encore a inauguré en 2010 une série de sept titres (10/18 « Grands détectives » et Geste Noir) parmi lesquels on retrouve La Pomme d'or de Rocamadour. Ces deux romans n'étaient plus disponibles avant leur réédition proposée par les Éditions Toute Latitude.
Lotois d’origine, maire d’Albas, Jean-Pierre Alaux préside l’Association de Réhabilitation des Jardins Extraordinaires d’Henri Martin (ARJEHM).
Les personnages de la série des « Séraphin Cantarel »
Natif de Cahors, monté à Paris pour réussir une brillante carrière qui l’a conduit au poste prestigieux de Conservateur en Chef des Musées et Monuments français, Séraphin Cantarel est un redoutable érudit qui ne se prend pas au sérieux. Aussi à l’aise sous les ors des Ministères que dans les musées et monuments de Province, il apprécie par-dessus tout les formidables richesses patrimoniales et artistiques de nos territoires.
Jamais réticent devant une spécialité locale finement préparée et arrosée d’un bon cru, il cultive… l’art de se retrouver au cœur d’histoires aussi navrantes qu’alambiquées menaçant les trésors qui lui sont si chers. Il se fait alors un devoir d’intervenir pour démêler l’écheveau, mais toujours bien accompagné…
… par Hélène Cantarel, sa chère et tendre épouse, elle-même brillante archéologue, qui se plait à manier la provocation afin de taquiner la sagesse placide et amusée de son mari…
… et le beau Théo Trélissac, originaire de Dordogne, son jeune assistant. Familier de leur maison, il est presque le fils qu’ils n’ont pas eu, brillant et travailleur, loyal et irrévérencieux, fiable et ingénieux. Ils forment ensemble un trio irrésistible !
Aurélien DELBOUIS l'a longuement reçu en interview pour Midi-Libre, nous vous proposons ce passionnant échange en intégralité :
"À peine le temps d’écouler son précédent opus, que revoilà l’Aveyronnais de Saint-Jean-du-Bruel Yves GANTOU - qui vit désormais entre la Normandie et Paris après avoir passé une partie de sa vie à Marseille - qui nous revient avec Le temps des ambitions de l’Aveyron, recueil de 309 pages, préfacé par Arnaud VIALA, qui relate comment le département « poussiéreux » jusqu’au milieu du XXe siècle est devenu aujourd’hui moderne et attractif. L’un de ceux où l’on vivrait le mieux.
C'est l'histoire d'une transformation de l’Aveyron - pour ne pas dire d'une révolution - qu’Yves GANTOU nous présente aujourd'hui, entre révolution agricole et agroalimentaire, renaissance industrielle et artisanale, mutations sociales et urbaines. Le tout sans oublier l’émergence de leaders investis, de précurseurs imprégnés et de « champions » économiques et industriels de dimensions nationale et internationale qui symbolisent à eux seuls cette ambition aveyronnaise.
Après l'identité aveyronnaise, vous vous intéressez aujourd’hui à son ambition. Vaste sujet. Comment vous est venue l’envie de travailler cette matière Aveyron sous le prisme économique cette fois ?
Disons qu’en travaillant sur mon premier livre, j’ai été frappé de constater comment cette société aveyronnaise, traditionnelle, paysanne - que l’on peut résumer par la célèbre citation de l’abbé Bessou, « la foi, le patois et les paysans sont trois qui ne font qu’un » -, va exploser dans le courant des années soixante. Après la révolution agricole, l’évolution a été phénoménale, presque invraisemblable. Je pense que les Aveyronnais n'ont pas intégré, qu’à compter de cette date, ils ont changé de planète.
C’est-à-dire ?
En 1950, la situation n’a quasiment pas changé depuis le XIXe siècle. Et soudain, brusquement à partir des années soixante, les choses s'accélèrent. En trente ans, le département connaîtra des mutations de grande ampleur, ce qui fait dire au géographe ruthénois Henri Enjalbert que le Rouergue « encore stagnant et sommeillant parfois jusqu’à la léthargie en 1950, aura été plus profondément changé en un quart de siècle que sur le demi-millénaire antérieur. » C’est pourquoi, j’ai voulu étudier ce processus qui nous amène aujourd’hui dans le XXIe siècle.
Un changement d'ampleur qui touche finalement tous les secteurs.
C’est vrai. La modernité, le développement, les changements concernent bien des secteurs. Le premier changement, c'est celui de l'agriculture. Cet ancien département pauvre, dont l’activité agricole était orientée vers la polyculture extensive, à base de céréales panifiables avec de faibles rendements, va devenir un pays d’élevage. Un pari stratégique, assez fou, que l’on doit à des personnalités telles que Marcel Bruel, Raymond Lacombe ou André Valadier. Je parle aussi des leaders syndicalistes de la Jeunesse agricole catholique, la JAC, qui a tant fait pour opérer ce changement qui fait qu’aujourd’hui, l’agriculture en Aveyron représente 10 % de population active pour un chiffre d’affaires d’1 milliard d'euros, dont 90 % sont générés par la production animale. C'est phénoménal !
Vous insistez aussi sur le volet industriel, très sous-estimé selon vous ?
C'est sans doute trop peu connu, mais l’Aveyron est un département industriel avec 14 % d’actifs dans ce secteur quand la moyenne régionale est simplement de 11. Le département occupe donc une place importante sur le plan industriel. En rajoutant le secteur de la construction, on atteint 20 000 salariés. Je parle aussi de la ‘Mecanic Vallée’, ce petit eldorado industriel devenu leader de l'aéronautique. Que dire enfin de l’artisanat - l'Aveyron est une 'Terre d'artisans' -, du tourisme ou du volet énergétique. Avec ses centrales hydroélectriques, ses éoliennes et parcs photovoltaïques, l’Aveyron produit plus de 12 % de l’énergie électrique en France. C’est énorme.
Ce département « poussiéreux » pour certains, longtemps moqué pour son enclavement, est donc en pointe dans bien des domaines ?
C’est le cas. Et cette révolution a été particulièrement rapide. Qui aurait pu dire dans les années quatre-vingt que nous en serions là aujourd’hui ? Personne ! Cette modernité est bien là, visible avec une amélioration des conditions de vie, la modernisation des établissements de santé, le progrès matériel, la transformation des routes, des logements... Tout ça était inespéré. Quant à l’enclavement, je pense que quand l'homme est confronté à une nature difficile, il est obligé de se surpasser. Ce qui a été le cas des Aveyronnais en France et à l’étranger.
Vous évoquez enfin les défis futurs que devra relever l’Aveyron. À commencer par sa démographie dont vous soulevez le « paradoxe ». Qu'en est-il ?
La menace pour l’Aveyron tient effectivement dans sa démographie, vieillissante. Le département peine à attirer et à retenir. Il y avait 318 000 habitants au début du XIXᵉ siècle. 415 000 en 1886 avec derrière, le rôle de l'Église qui poussait à une forte natalité. Nous sommes descendus au plus bas en 1999 à 264 000 habitants avec pour objectif le cap de 300 000 habitants. Or, si la chute de la population s'est interrompue depuis 1999, elle ne doit pas masquer les énormes faiblesses et disparités d'un territoire à un autre. L'Aveyron est un département âgé dans lequel près d'un Aveyronnais sur trois est à la retraite. A contrario, la tranche des 15-29 ans qui représentait 17,5% de la population française en 2018, atteignait les 13,8% dans le département. Sachant qu'on prévoit le doublement des personnes âgées de plus de 85 ans d'ici 2040, la prise en charge de la dépendance sera sans doute pour l'Aveyron le principal enjeu des années à venir.
Préface d'Arnaud VIALA, Président du Conseil départemental de l'Aveyron
Avant-propos de Dominique COSTES, Président de la Chambre de Commerce et d'Industrie et de Jacques MOLIERES, Président de la Chambre d'Agriculture de l'Aveyron
Format : 15x22 cm - 320 pages - 22 Euros TTC
ISBN : 978-2-35282-067-3 - Diffusion CED / Distribution Dod&Cie
. samedi 8 et dimanche 9 octobre, de 10h à 18h30 au Salon du Livre Rouergat dans le cadre du XXIIIe Marché des Pays de l'Aveyron à PARIS XIIe, Salle paroissiale, 11 rue de la Nativité
Simon WOROU et les Editions Toute Latitude vous donnent rendez-vous pour de nouvelles rencontres... bientôt sur cette page !
Découvrez le programme de dédicaces de Simon WOROU !
Simon WOROU, Enfant du Togo, Maire en Aveyron, de Simon WOROU
Préface de Kofi YAMGNANE, Ancien Ministre de la République française
"Dans ce récit autobiographique très personnel, Simon WOROU décrit au plus intime les émotions traversées autant que les raisons qui l’ont guidé dans son parcours d’enfant de l’Afrique devenu Maire d’une petite commune de l'Aveyron.
Il nous montre les épreuves auxquelles est confronté l’immigrant et les ressorts qu’il a mobilisés pour les surmonter. Son témoignage est un message de confiance dans la République, autant que de lucidité : pour qu’elle ouvre ses bras à un nouveau fils venu d’ailleurs, celui-ci n’a jamais ménagé ses efforts ni son courage."
Format : 15x22 cm - 192 pages - 20 Euros TTC
ISBN : 978-2-35282-061-1 - Diffusion CED / Distribution Dod&Cie
Disponible en librairies, maisons de la presse et par correspondance
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